Je ne suis qu'un être humain
A la recherche de ma vie
Me réveiller au petit matin
Quand il n'est ni le jour, ni la nuit
L'entre deux du destin,
Parenthèse d'une vie.
Le coeur meurtri d'être trop seul
D'être trop saoule mon âme s'ennuie
Et je suis là comme un pauvre con
à l'autre bout de la planète
à essayer d'écrire des chansons
C'est trop le bordel dans ma tête.
Dans cette chambre d'hôtel minable
Le soleil frappe sur les carreaux
Assis par terre plutôt qu'à table
Sur la blanche page s'effacent les mots.
Puis il y a toi au bout du monde
Qui n'en dit plus un seul
Un seul de ces mots
Pour lesquels les coeurs succombent
Mon ange, mon coeur, ces surnoms débiles
Dont jamais on ne se lasse
Et qui d'amour nous rendent cupides
Faudrait il que je m'en passe?
Car si tu étais l'ange
Je ne serai que démon
Naviguant sur la rivière
Des ces trop lointains enfers.
Et si tu étais mon coeur
J'aurais cessé de battre
La cage vide, sombre lueur
Plus aucune carte à abattre.
J'ai pris mon courage à tes mains
Puis mon amour en patience,
Remis tout aujourd'hui à demain,
S'abandonner aux évidences
Après tout tu as sans doutes raisons
Quand la distance efface la passion
Pourquoi ne pas tout oublier,
S'oublier comme si de rien n'était
S'oublier pour mieux se retrouver.
S'oublier et tout recommencer.
S'oublier et tout recommencer.
